14e journée : USL Dunkerque - Consolat

Pour la réception des Marseillais de Consolat, on ne s'attend pas à des miracles. Par le passé, les matchs qui ont suivi des derbies ont souvent été difficiles en terme d'ambiance. Pourtant, on essaie de communiquer, de rappeler que tous les matchs sont importants. Et ils le sont tous ! Justement, si il y a bien un match où l'équipe n'a pas trop besoin de motivation, c'est dans un derby. Autrement dit, c'est plutôt contre Marseille qu'il faut se bouger.
Mais comme s'il fallait toujours le temps de se réhabituer à jouer des "petits" matchs, cet après-derby n'aura pas fait exception. 

La motivation est pourtant correcte, de l'avant match aux tribunes. En terme de nombre, on a connu bien pire et on se dit qu'on va pouvoir s'en sortir correctement. L'ambiance part pas trop mal en début de match, ça sera pas l'Argentine mais y'a moyen. Mais bien aidés par un début de match plutôt soporifique (et 5 minutes de silence pour démarrer, non mais quelle idée de merde), l'ambiance va se casser la gueule petit à petit. Ca tiendra plus ou moins jusqu'à la mi-temps, avec un (petit) noyau qui ne lâche pas. En seconde, ça sera plus compliqué, un peu à l'ancienne, avec des chants ci et là, de manière irrégulière. Le 1-0 permettra de remettre un coup de fouet, sans plus. Alors que l'ambiance aurait pu rester au minimum syndical, l'égalisation de Marseille, venue de nulle part, mettra un bon coup de bambou à tout le monde. Quelques chants malgré tout sur les dernières poussées, jusqu'au but libérateur, à l'ultime seconde. Victoire 2-1. Et une soirée dans la douleur en tribune.

Pour ne pas rester sur cette note amère, on espère que chacun de ressaisira contre Avranches...